L'apparition du coronavirus a eu un impact majeur sur notre société. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi, le chiffre d'affaires des entreprises a diminué et des vacances ont été annulées. Les coûts économisés ont été utilisés par un grand nombre d'investisseurs privés pour investir dans des actions. Cela s'explique en partie par la chute des cours des actions à la fin du premier trimestre 2020.
Pourtant, les marchés boursiers sont volatils. Mais qu'en est-il des investissements dans l'immobilier ? Y a-t-il une tendance visible ? Les experts portent un regard prudemment positif sur l'avenir, le consensus général étant que l'investissement dans l'immobilier reste une bonne décision quoi qu'il arrive - en période de corona et au-delà. Les investisseurs recherchent des rendements stables et les trouvent dans le secteur de l'immobilier. Depuis des années, c'est un placement sûr qui résiste à l'inflation, contrairement au compte d'épargne. Selon les experts, nous perdons 183 euros par an pour chaque tranche de 10 000 euros d'épargne en raison des faibles taux d'intérêt et de l'inflation. Dans le même temps, la valeur de l'immobilier en Belgique a augmenter plus de 4%.
Si nous examinons le type d'immobilier, nous constatons que l'immobilier résidentiel est le moins touché par la crise. L'immobilier commercial et de santé a été le plus durement touché, et l'immobilier de bureau pourrait également commencer à connaître des difficultés lorsque les entreprises seront en difficulté. La demande de logements étudiants et de logements sociaux abordables reste également très forte.
Les locations immobilières deviennent plus chères
L'offre de biens locatifs a diminué l'année dernière et la demande est restée forte, mais cela n'a pas entraîné une hausse des prix aussi rapide que pour les biens occupés par leur propriétaire. Ainsi, le prix des locations n'a pas augmenté deux fois plus vite que celui des achats. Et ce, alors que l'offre de biens locatifs a diminué. En raison des fermetures, les agents immobiliers ont pu conclure environ 7 000 contrats de moins l'année dernière. L'offre étant faible, beaucoup de gens doivent attendre longtemps avant qu'un logement convenable ne soit mis sur le marché. En moyenne, un appartement de location proposé par un agent l'année dernière coûte 719 euros par mois. en Flandre.
En outre, la demande de logements locatifs est en augmentation. La hausse des prix de l'immobilier a contraint les primo-accédants à rester plus longtemps dans un logement locatif. La crise de Corona a également accru l'incertitude économique, rendant l'achat d'une maison réalisable pour moins de personnes. Enfin, les divorces font également augmenter la demande de logements locatifs. Les couples qui se séparent emménagent souvent temporairement dans un logement locatif.
Un marché immobilier résilient
L'offre excédentaire sur le marché des appartements
En Flandre, une offre excédentaire d'appartements se profile, en particulier dans les villes plus petites et moins centralisées. Dans de nombreux endroits en Belgique, il y a une pénurie de maisons. Les experts mettent en garde contre la probabilité toujours plus grande d'une offre excédentaire locale en Flandre sur le marché des appartements.
Ils mettent en avant l'importance de l'offre. Depuis 2011, le marché de la nouvelle construction résidentielle en Belgique est en hausse. Cette augmentation est presque entièrement due aux appartements en Flandre, selon une analyse des chiffres sur les permis de construire des 12 dernières années par Statbel, l'office statistique belge. Cette augmentation correspond à l'intérêt des Flamands d'investir dans un appartement à louer.
Environ 40 % des nouveaux appartements en Flandre sont construits dans les centres-villes. Vingt pour cent supplémentaires sont construits dans des villes résidentielles comme Aartselaar, Affligem, Grimbergen, Jabbeke ou Zandhoven.
Selon les experts, la pénurie dans les villes est la plus aiguë à Bruxelles et à Gand, suivie d'Anvers. Contrairement à Bruxelles, la construction à Gand est très vigoureuse. Les maisons aussi. Dans aucune ville, il n'y a eu plus de permis délivrés pour des maisons, des appartements et des rénovations qu'à Gand.
Faire correspondre l'offre et la demande
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